Blayac : "On peut vivre de belles choses"

Jérémy Blayac a retrouvé la compétition le week-end dernier et a participé au succès du Racing face à Bourg-Péronnas (1-0). L’attaquant, auteur de 3 buts depuis son arrivée en janvier dernier, est prêt pour vivre une fin de saison excitante. A condition de conserver le même état d’esprit que ces dernières semaines.

– A froid, quelle analyse fais-tu du match face à Bourg-Péronnas ?
– On a réalisé une bonne première période durant laquelle on a dominé dans plusieurs compartiments du jeu. On a vraiment fait de bonnes choses et on a produit un jeu plutôt intéressant. C’était logique de mener à la pause. En seconde mi-temps, hormis la double occasion pour Dimitri et moi, on a un peu plus souffert. Mais, dans l’ensemble, c’était un match assez maîtrisé face à une grosse équipe du championnat.

– Il y avait 14 203 spectateurs à la Meinau, vendredi. Quel regard portes-tu sur l’ambiance qui règne dans ce stade et sur cet engouement ?
– Honnêtement, je ne suis pas surpris. J’imagine que si nous parvenons à enchaîner les bons résultats, les supporters seront encore plus nombreux lors des prochains rendez-vous. Mais, franchement, je suis hyper heureux d’évoluer dans un tel stade et dans une telle ambiance. On doit décrocher la montée pour eux aussi ! Ce public mérite de retrouver le monde pro, c’est évident.

“Je croque dans ce qui nous attend à 200%”

– Le Racing reste sur une série de huit matches sans défaite et de beaux succès face aux cadors du championnat. Comment faire pour prolonger cette série et ne pas retomber dans les travers du cycle aller ?
– Il faut avoir le même état d’esprit que depuis le début février. Il faut afficher la même détermination. On sait que pour atteindre l’objectif, nous n’avons plus le droit à l’erreur. Il faut s’imposer partout, imposer notre jeu et notre façon de faire. S’il y a moins d’efforts et/ou moins d’investissement, nous irons au devant de mauvaises surprises. Nous avons la qualité pour gagner les matches qu’il faut, donc il s’agit de garder la même vigilance que ces dernières semaines.

– Comment vois-tu la fin de saison ?
– Finir avec un objectif de montée est très excitant. On a tous conscience que nous pouvons vivre de belles choses d’ici la 38e journée. A mon âge (31 ans), les occasions de vivre de telles émotions seront de plus en plus rares. Je croque dans ce qui nous attend à 200%, et je partage mon expérience au sein du groupe pour vivre une telle délivrance ici aussi.