Blayac : « Il faudra se serrer les coudes » - Racing Club de Strasbourg Alsace
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28/06/2017

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Blayac : « Il faudra se serrer les coudes »

Pour l’attaquant du Racing, la montée en L1 annonce un voyage compliqué avec une seule ambition : le maintien. Mais c’est aussi un grand bonheur, doublé d’une obsession personnelle : se mettre au niveau du challenge. Paroles d’un sage devenu amoureux d’un club et de sa région.

LE SENTIMENT DU DEVOIR ACCOMPLI.

« La montée, c’est avant tout le sentiment du devoir accompli. Pour être honnête, c’est après notre élimination à Avranches, en Coupe de France aux tirs aux but, que le groupe s’est dit qu’il fallait tout tenter en championnat. On s’est focalisés là-dessus en restant discrets, sans le crier sur tous les toits. C’était entre nous. Ce qu’on a réussi ensuite, au cours des dix derniers matches (7 victoires, 3 nuls), c’est quand même une grosse performance. A la fin, ça restera une belle aventure humaine avec un bon groupe ».

LA PLUS BELLE CHOSE DE MA CARRIERE.

« Cette montée, c’est la plus belle de ma carrière (*) à cause de l’amour que je porte à ce club, de tout une atmosphère qui entoure le Racing. C’est spécial. Dans les moments difficiles, il y a eu de la confiance de la part du club. Personnellement, je me suis beaucoup investi, j’ai été à fond dans le projet. J’ai vécu de grands moments avec le public. L’autre jour, ma femme disait que ça allait être dur le jour où il faudra partir ».

 

JE ME SUIS DIS : « TU AS TOUT A PROUVER ».

« Tout n’a pas été simple pour moi mais, à un moment, je me suis dit : tu as tout à prouver. Comme un jeune qui débarque. Je voulais regagner ma place, arriver à m’imposer. Surtout, j’avais envie d’être utile à l’équipe. J’ai réussi, je suis revenu pour la fin de saison. Porter le brassard lors des derniers matches a été une grande fierté ».

LE PARADIS AVANT EDEN.

« J’ai connu tous les bonheurs en dix jours. Après le titre, il y a eu la naissance de mon fils, Eden, le 29 mai, mon deuxième enfant après Lola qui a six ans et demi. Je ne peux être plus comblé, professionnellement et dans ma vie privée ! ».

IL VA FALLOIR SE BATTRE.

« En Ligue 1, on sait qu’il va falloir se battre. Le coach sait où on met les pieds. Il faut être réaliste, objectif. On vise le maintien. On ne fait pas le match les yeux dans les yeux avec Paris, Monaco ou Marseille. On sera contents avec trois équipes derrière nous à la fin du championnat. Il faudra se serrer les coudes. Nous allons nous y préparer et je sais que le public en fera autant. On aura besoin d’un stade à l’unisson, comme il sait l’être, quand on sera dans le dur, et ça arrivera. Passer de la L2 à la L1 n’a rien à voir avec la sortie du National la saison dernière. La différence de niveau est importante. Notre tâche n’en sera que plus rude ».

UNE OBSESSION : ME METTRE AU NIVEAU.

« Si le challenge s’annonce compliqué, je dois dire que jouer en L1 représente quand même un grand bonheur. Je ne me le cache pas : si je n’étais pas monté avec le Racing, je ne serais jamais réapparu à ce niveau. Ma carrière ne me permet pas de prétendre que je suis un joueur de L1 aguerri (**). Je n’ai qu’une obsession aujourd’hui, c’est de me mettre à niveau. Je ne suis pas en pré-retraite, au contraire. Je veux croquer à pleines dents dans l’aventure, gratter du temps de jeu. Je ne ressens aucune pression personnelle. Je veux aider à la réussite de notre objectif, c’est tout ».

(*) Avec le Racing, Jérémy Blayac a obtenu sa troisième montée de L2 en L1 après Toulouse (2003) et Boulogne-sur-Mer (2009).

(**) 24 matches de L1. 2 avec Toulouse (2003/2004), 22 avec Boulogne-sur-Mer (2009/2010, 6 buts).