Au jour le jour… - Racing Club de Strasbourg Alsace
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12/01/2017

Au jour le jour…

Je ne m’étais pas trompé, la semaine dernière, en écrivant qu’Epinal, malgré sa position peu enviable dans les bas-fonds du National, était un emmerdeur de première classe à l’extérieur. Nos joueurs ont éprouvé cette capacité vosgienne à faire déjouer n’importe quel adversaire sur son terrain. Le SAS n’a pas été loin de l’exploit. Mais, à l’arrivée, c’est RAS pour le Racing, qui a fini par se qualifier, sachant retourner une affaire mal barrée grâce à une volonté collective qui est sa force en ce moment.

2017 a donc commencé comme 2016 avait fini. Par une victoire. La sixième de rang (toutes compétitions confondues) pour les hommes de Thierry Laurey. Ce n’est pas rien. En championnat, le Racing respire l’air des sommets, au sein d’un petit peloton de quatre équipes qui se partagent la troisième place au nombre de points (32), en compagnie de Lens, Sochaux et Troyes, à trois longueurs du leader (Brest), à une encablure de son dauphin (Reims). Que du beau linge.

Les choses de la Ligue 2 reprennent ce samedi (15h), à Amiens. Nous enfourchons le cycle retour par un voyage plein de dangers chez un adversaire qui nous passera sous le nez en cas de victoire, un promu comme nous qui, chacun le sait, n’est jamais aussi déterminé que lorsque Strasbourg est dans sa cible. Thierry Laurey retrouve l’endroit de ses premiers pas comme entraîneur dans le monde professionnel (2008/2009). C’est un rendez-vous qui, au-delà de son enjeu mathématique, contient sa part de souvenirs et d’émotions éparses.

Nous avons la chance de repartir au combat l’esprit plutôt serein. Les seize points qui nous éloignent de la place de barragiste pour le maintien (Laval avec 16 points, la moitié de notre pécule) représentent un matelas plus que confortable, hautement conforme à l’objectif de réussir sans trembler notre retour dans le monde professionnel. Il faut s’en réjouir et vivre au jour le jour la suite de l’histoire. Il y a quatre journées de cela seulement, le Racing était onzième, entre chien et loup. Certains s’inquiétaient alors d’une possible glissade vers le pays des angoisses. Les mêmes s’imaginent désormais au pays des merveilles.

Laissons venir à nous les matches de janvier, puis ceux de février, mars, avril et mai. Ils vont écrire un destin que nul ne peut prévoir et le Racing y aura la place qu’il mérite. La seule chose dont nous soyons certains c’est que d’ici là, nous aurons un nouveau président. Je ne parle pas du Racing, bien sûr !

Je vous dis à la semaine prochaine !

Allez Racing et salut bisame !

Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal « L’Alsace » et Grand Reporter au journal « L’Equipe ». Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg Alsace.