Il a fallu attendre la 76′ et un but de Frédéric Marques pour que se dessine le succès du Racing face à Marseille Consolat (2-0), ce vendredi soir à la Meinau. Au terme d’un match crispant, hâché, les joueurs de Jacky Duguépéroux signent le troisième succès de la saison et deviennent co-leaders du National. Toujours invaincus, ils confirment leur excellent début de saison.
Ce fut long, pénible, pas beau parfois, mais au final, c’est très bon. Ce succès décroché face à une formation de Marseille-Consolat accrocheuse fait un bien fou au Racing. Après trois très bons nuls, tant sur la forme que sur le fond, les coéquipiers d’Ernest Seka ont, cette fois, signé un match nettement moins bon que les précédents mais plus fructueux en termes de points.
Pour la troisième fois de suite à la Meinau, le RCSA garde ses buts inviolés. Invaincu après 6 journées de National, il pointe en tête du classement, et partage la pole position avec les équipes de la capitale, le Paris FC et le Red Star (12 points chacun). Les feux sont au vert, évidemment, mais ils ont bien failli virer au rouge dans cette rencontre qui était bel et bien un piège pour les Strasbourgeois.
Marques, buteur et passeur
Amorphes et sans idée en première période, ils ont mis plus de rythme et d’intensité au retour des vestiaires. Et ça a fini par payer. D’abord, avec une expulsion marseillaise à la 53′. A dix, Marseille avait de plus en plus de mal à repousser les assauts alsaciens. A la 76′, sur un centre de Yannick Aguemon, auteur d’une très bonne entrée en jeu (61′), Frédéric Marques délivrait les siens en inscrivant son troisième but personnel. L’ancien des SR Colmar sera même grand seigneur en tout fin de partie en offrant le second but sur un plateau à Abdelhak Belahmeur (90’+2).
Après l’excellente sortie au Stadium de Colmar (3-3), le Racing a donc enchaîné par un succès précieux à domicile. Le début de saison de ce groupe est très enthousiasmant et l’été se prolonge quelque peu en Alsace. La semaine prochaine, un autre gros rendez-vous attend les hommes de Duguépéroux sur la pelouse de Bourg-Péronnas, où il n’est jamais facile de briller.
