Weber : "Le Racing, c'est mon club" - Racing Club de Strasbourg Alsace
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03/11/2016

Weber : "Le Racing, c'est mon club"

Né à Strasbourg il y a 29 ans, ayant fait toutes ses classes au Racing, Anthony Weber va vivre un match très particulier, ce samedi (15h). Le capitaine du Stade de Reims va affronter, pour la première fois de sa carrière, le Racing, qui plus est à la Meinau, où sa famille et ses amis seront en tribune. L’expérimenté défenseur (225 matches tous championnats confondus) sait qu’il va devoir gérer des émotions uniques, avant et pendant ce match.

– Comment juges-tu le début de saison du Stade de Reims ?
Si on regarde le classement, on peut être satisfait de ce début de championnat. Être deuxième après 13 journées, par rapport à nos ambitions, c’est bien. Tout le monde le sait, on vise la montée. On est dans la course. Toutefois, on aurait pu faire mieux sur certains matches, notamment à l’extérieur. Si nous avions eu plus de réussite et, surtout, plus de concentration, nous aurions empoché ces quelques points qui nous auraient offert, aujourd’hui, un matelas intéressant. Mais la Ligue 2 est un championnat très serré, qui plus est cette saison où de nombreuses équipes peuvent prétendre à la montée. Actuellement, nous cherchons notre première victoire à l’extérieur qui nous permettrait de fructifier nos succès à Delaune.

– Comment le groupe rémois aborde-t-il le match de samedi à la Meinau ?
– Vue la qualité de l’effectif du Racing, on sait que ce déplacement sera périlleux. Le contexte dans le stade et l’ambiance qui va régner à la Meinau sont des éléments que l’on pourra gérer. On a joué à Bollaert il n’y a pas longtemps (match nul 1-1, le 22 octobre, 12e journée) et, sans des erreurs de concentration en fin de match, nous aurions gagné ce match. Par contre, Strasbourg est une équipe très solide, qui défend bien. L’appui de son public la rend plus forte encore à domicile. En tout cas, ça promet un bon match. 🙂

“Ça fait un moment que j’attendais ce retour”

weber-centre-formation– A titre personnel, comment prépares-tu ce match très particulier pour toi ?
– Le Racing c’est mon club, en quelque sorte. J’ai porté ce maillot pour la première fois quand j’avais 10 ans. Je connais tous les terrains du Centre de Formation et des pros. Le premier stade de foot que j’ai fréquenté, c’est la Meinau. J’y allais avec mon grand-père, mes parents, mes amis. C’est le club de mes premières amours, pour ainsi dire. Forcément, ça va être particulier pour moi, il va falloir gérer les émotions avant et pendant la rencontre. Je me suis préparé à ça. Il faudra que je sois le plus performant possible, d’autant que ma famille et mes proches seront dans les tribunes. Mais, sincèrement, ça fait un moment que j’attendais ce moment. Depuis quelques années, je croisais les doigts pour vivre ce retour à la Meinau et retrouver ce stade, les supporters, les gens du club. Je n’ai cessé de suivre les résultats du club depuis toutes ces années. Comme tous les supporters alsaciens, je suis passé par toutes les émotions au gré des résultats du Racing. 

– Ce sera aussi la première fois que tu affronteras Jérémy Grimm, avec qui tu as fait toute ta formation au club…
– Aujourd’hui, Jérémy est devenu l’emblème du club, il est intouchable 🙂 . Sérieusement, on a vécu beaucoup de choses ensemble, c’est vrai. Ça va être un réel plaisir de se retrouver sur le même terrain.

“Le Racing peut se mêler à la course pour la montée”

weber-anthony-strasbourg

– Malgré ta carrière, as-tu toujours continué à suivre les résultats du Racing ?
– Bien entendu ! J’ai eu mal au cœur quand le club était en liquidation judiciaire. C’était un immense gâchis de descendre aussi bas. Aujourd’hui, le club dégage une image saine. Je sais qu’il est entre de bonnes mains avec le Président Keller. Je trouve aussi très intéressant que des entrepreneurs alsaciens aient investi dans le club car on sait tous ce que le Racing représente pour notre ville et notre région. J’ai appris avec plaisir que François Keller avait repris la direction du Centre de Formation. C’est un homme important pour moi et j’aurais un immense plaisir de le croiser samedi. Et puis, il y a ce soutien populaire phénoménal. Pour certains joueurs ne connaissant pas aussi bien le Racing et l’Alsace que moi, je sais que cela a un côté irrationnel. Dès que je le pouvais, j’ai suivi en direct et regardé de nombreux matches du Racing, ces dernières saisons. En tout cas, j’étais au courant des résultats de tous les matches. A terme, l’ambition légitime sera le retour en Ligue 1 et je serai très heureux pour le club et ses supporters le jour où cela se réalisera.

– Comment juges-tu le début de saison du Racing ?
– L’équipe de l’an dernier, en National, était bâtie pour la Ligue 2. Il y a eu des renforts très intéressants, comme Boutaib ou Gragnic, par exemple. Quelques jeunes qui percent, comme Ndour ou Sacko. Tout ça en fait une équipe très solide, avec un bon équilibre entre expérience et jeunesse. C’est une équipe qui peut se mêler à la course pour la montée, clairement.