27/09/2013
Le Racing est rentré bredouille, une fois encore, de son déplacement à Boulogne-sur-Mer (1-0), ce vendredi. S’il n’a toujours pas marqué à l’extérieur cette saison, il reste surtout sur quatre défaites d’affilée hors de la Meinau. En Côte d’Opale, les hommes de François Keller ont trop peu tenté pour espérer ramener des points.
Avant ce déplacement à Boulogne-sur-Mer, Yann Benedick avait dit que l’équipe devait “se dépuceler” à l’extérieur. Le grand soir n’est pas encore là pour l’attaquant du Racing et ses coéquipiers. Ils reviennent du stade de la Libération avec une nouvelle défaite, la quatrième de rang en déplacement. Surtout, ils ne sont toujours pas parvenus à trouver le chemin des filets hors de leurs bases depuis le début de la saison ! Il va vite falloir “se dépuceler” car la situation ne peut plus durer.
Ce vendredi, en Côte d’Opale, les hommes de François Keller ont montré de belles choses durant le premier quart d’heure, avec notamment une très grosse occasion pour Belahmeur dégagée sur sa ligne par un défenseur boulonnais (5′). Mais ensuite, il n’y eut plus grand chose, ou alors beaucoup d’approximations techniques et de balles perdues. Trop timide offensivement, le Racing subissait et Boulogne-sur-Mer ouvrait le score en début de seconde période sur un coup-franc direct imparable (56′). Malgré quelques tentatives en fin de partie, avec notamment une entrée intéressante de Noro, le Racing s’inclinait donc à nouveau à l’extérieur.
Avec huit points au compteur après huit journées, le bilan ne peut, évidemment, satisfaire personne au Racing. Scotché en bas de classement, François Keller et ses joueurs savent qu’il va leur falloir, très rapidement, trouver le remède pour guérir cette maldie qui les frappe loin de la Meinau. Ils ont trois semaines devant eux pour cela, puisque leur prochain déplacement les conduira à Amiens le 18 octobre. En attendant, cette quatrième défaite de la saison les contraint à l’emporter coûte que coûte vendredi prochain contre Luzenac à la Meinau. Avec ou sans la manière, pourvu que la victoire soit là !
