Sébastien Roi, fidèle adjoint - Racing Club de Strasbourg Alsace
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29/01/2013

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Sébastien Roi, fidèle adjoint

En l’absence de François Keller, parti cette semaine à Clairefontaine dans le cadre de son cursus en vue de l’obtention du DEPF (diplôme d’entraîneur professionnel de football), c’est son adjoint, Sébastien Roi, qui dirige les séances strasbourgeoises. L’occasion est donnée de mettre en lumière un amoureux du Racing, né il y a bientôt 35 ans à Valence dans la Drôme, mais dont le cœur bat désormais pour l’Alsace, sa région d’adoption. Repéré à Valence par Max Hild, Sébastien a intégré le centre de formation du Racing en 1994. Il y séjournera trois ans avant d’être obligé de quitter le club à l’arrivée de l’équipe McCormack à la tête du club. Sa carrière d’arrière droit s’écrira alors au fil des batailles acharnées du CFA2. A Valence puis à Montélimar avant un come-back en Alsace (« J’avais la volonté de revenir dans une région qui me plaisait ») à Mars Bischheim. A 25 ans, Sébastien se trouve alors à un carrefour : « Le CFA2, j’en avais fait le tour. J’ai, alors, décidé de passer mes diplômes d’entraîneur ».

Malgré son jeune âge, il obtient brillamment le DEF (diplôme d’entraîneur de football qui permet d’exercer jusqu’en National) et prend la direction de Dinsheim, en deuxième division départementale. Comme entraîneur-joueur d’abord, puis comme entraîneur. En 2009, il fait un détour par le Haut-Rhin et Biesheim durant deux saisons avant de revenir au bercail, du côté de la Meinau, aux côtés de François Keller. C’est une drôle de vie que mène Sébastien Roi depuis. Adjoint du coach le jour, il file le soir à Obernai le soir pour entraîner le FCSRO qui évolue en Excellence et vise la montée en Division d’Honneur. Un peu une vie de dingue quand même, de passionné en tout cas. « Je l’avoue, sourit-il. Comme j’accompagne le Racing à l’extérieur, il m’arrive de rentrer avec l’équipe le dimanche matin à 4 ou 5 heures. L’après-midi, je suis le banc d’Obernai ».

A Strasbourg, le duo Keller-Roi, c’est plus qu’une simple collaboration, c’est une affaire de complicité, une histoire d’amitié. Sans arrière-pensées. Lorsque François file à Paris, Sébastien organise et dirige les séances. « Nous nous appelons alors régulièrement, plusieurs fois par jour s’il le faut, raconte Sébastien. La confiance est totale. Nous avons pris l’habitude de beaucoup communiquer tous les deux  Pendant les matches, nous échangeons beaucoup également. Au final, c’est François qui prend les décisions ».

Aujourd’hui, Sébastien n’a d’autre ambition que d’accompagner le Racing le plus haut possible : « Mon rêve est de revoir le club en première division et la Meinau pleine à craquer. Nous sommes en phase de reconstruction et c’est un challenge passionnant ». Parole de Roi.