Les Coups Francs de Bubu : To play or not to play ? - Racing Club de Strasbourg Alsace
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04/03/2014

Les Coups Francs de Bubu : To play or not to play ?

Il y avait quelques raisons d’avoir mal au ventre ces jours derniers. La défaite contre le Paris FC (0-2) reste encore sur l’estomac et on se ferait bien couper le petit bout d’intestin irrité qui chatouille depuis. C’est d’autant plus con que la première mi-temps a été l’une des plus accomplies sur le plan du jeu cette saison à la Meinau, sauf que … Sauf que, mal finir de belles actions a plombé l’équipe et que deux contres assassins ont terminé de nous mettre la tête dans le seau.

Voici donc venue l’heure du grand débat entre ceux qui défendent le jeu et restent convaincus que c’est par cette fenêtre-là que viendra la lumière et ceux qui s’en battent les oreilles et comptent les points. La situation actuelle donne raison aux derniers, sur le plan comptable j’entends, et pourrait inciter à croire qu’en rassemblant toute la troupe dans les trente derniers mètres, on prend un point au pire, ce qui est possible mais pas garanti du tout.

Aucune tactique n’est en mesure d’empêcher le tir du dimanche, celui qui part de trente mètres et finit dans la lucarne comme cela a été le cas dans le temps additionnel à Vannes (2-3) où le jeu du Racing a parfois frôlé l’excellence. Je ne suis pas payé pour défendre ici les options de François Keller mais, en dépit de deux échecs consécutifs qui nous mettent en sérieuse difficulté au classement, j’ai été séduit par le match de Vannes et les 45 premières minutes contre Paris. Je les ai revus tous les deux et je fais partie des indécrottables qui estiment que la prise en compte du jeu demeure la base de la réussite. Même si j’ai appris, au fil de mes pérégrinations dans tous les stades du monde, combien il est difficile de rester droit dans ses bottes quand le résultat fuit les intentions. J’en ai parfois parlé avec Christian Gourcuff, l’entraîneur de Lorient, qu’aucune tempête n’a jamais fait vaciller concernant les principes de jeu.

Voilà, je ne sais pas ce que François Keller a prévu pour Luçon où la défaite serait terrible. Sera-t-il plus prudent ? Peut-être bien. Tout ce que je sais, c’est qu’il faudrait m’arracher un bras pour que je devienne supporter du Paris FC. D’ailleurs, je ne suis pas équipé pour ça. Je ne sais pas me servir d’un fumigène.

Je vous dis à la semaine prochaine !

Allez Racing et salut bisame !

Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal « L’Alsace » et Grand Reporter au journal « L’Equipe ». Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg Alsace.