LES COUPS FRANCS DE BUBU – On serre les points - Racing Club de Strasbourg Alsace
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07/01/2014

LES COUPS FRANCS DE BUBU – On serre les points

C’est sûr, cette année, on a tous pris de bonnes résolutions. On arrête ou on freine sur la clope, on sera tout plein gentil, on promet de faire des footings matinaux dans le parc pour enlever la petite bosse, là, qui s’est installée sur le ventre pendant les fêtes ! C’est l’heure des vœux en tous genres, plus ou moins sincères ou de circonstance. Mais pas besoin de chercher loin pour deviner celui de nos supporters, qui rêvent tous d’une deuxième partie de saison moins compliquée que la première. Et puisqu’on dit « la santé d’abord », souhaitons d’abord à notre staff médical de s’ennuyer ferme, ce sera une bonne nouvelle pour François Keller qui a trop souvent pâti des nombreuses absences pendant les matches aller.

C’est une année importante pour le Racing, une année qui vient après deux autres, absolument parfaites, qui doit permettre de s’installer plus haut dans ce National aux pentes si abruptes. Il sera bien temps, après, de penser à autre chose car il serait faux de croire, malgré un effectif à nouveau presque au complet, malgré un recrutement hivernal qui n’est pas encore terminé, malgré des finances redevenues saines, malgré le formidable engagement de notre public, que tout ça va nous tomber du ciel. Le peuple bleu, qui n’a pas lâché son équipe une seule seconde depuis sa condamnation à l’enfer du CFA2, n’attend qu’une chose : un investissement à la mesure des chants qui montent du kop. « Ce n’est pas parce qu’on s’appelle RCSA que tout est dû » me disait, l’autre jour, un abonné de très longue date. Comme il a raison ! Chaque fois que nos joueurs ont su élever l’âme à la hauteur de l’objectif, ils s’en sont sortis, même les soirs où, comme on dit, tout n’était pas parfait entre les lignes.

En dehors de toute autre considération, la combativité est une notion majeure de ce championnat-relais entre le monde amateur et le monde professionnel. Sans elle, le talent des joueurs est un leurre. Le talent ne fera la différence qu’au prix du sacrifice de soi-même. C’est sans doute ça, le vrai et grand vœu des milliers de fans de notre Racing : applaudir à la fin du match des combattants qui n’ont rien à se reprocher. L’histoire du football raconte que c’est encore un des moyens les plus sûrs de serrer les points !

Je vous dis à la semaine prochaine !

Allez Racing et salut bisame !

Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal « L’Alsace » et Grand Reporter au journal « L’Equipe ». Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg.