LES COUPS FRANCS DE BUBU – Le Pape m’a dit… - Racing Club de Strasbourg Alsace
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25/11/2014

LES COUPS FRANCS DE BUBU – Le Pape m’a dit…

Chers amis, ce qui suit doit rester strictement entre nous, je compte sur votre discrétion, l’affaire est d’importance. Fort heureusement, en effet, les médias ne se sont pas rendu compte qu’à son arrivée à Entzheim, ce mardi, le Pape François s’est éclipsé durant une dizaine de minutes. Vous n’êtes vraiment pas obligés de le croire, mais j’ai obtenu une audience extraordinaire auprès de Sa Sainteté dans un salon privé de l’aéroport strasbourgeois. Connaissant son grand intérêt pour le football, il me semblait indispensable de lui parler de notre Racing et de son avenir. Voici, juste pour vous, la courte conversation que j’ai pu enregistrer.

« Votre Sainteté, merci de me consacrer quelques instants, je sais que vous aimez beaucoup le football…
– C’est exact, mon fils. Je suis un humble mais fervent supporter du club argentin de San Lorenzo de Almagro dont je suis les résultats de près. Quand j’étais enfant, mon père m’emmenait au stade. Au Vatican, il m’est arrivé de recevoir des équipes comme l’AS Roma, la Lazio, les formations de Milan, une ville qui vous attire beaucoup, je le sais. J’ai également rencontré les joueurs des sélections d’Italie et d’Argentine.

– Ici, à Strasbourg, le Racing évolue en troisième division et rêve de remonter le plus vite possible !
– La foi renverse bien des montagnes.

– Dieu a-t-il des favoris ?
– L’amour du Seigneur est sans limite mais il faudra vous méfier de l’équipe de Fréjus !

– Pourquoi ?
– Fréjus est protégé par l’archange St-Raphaël.

– Ça aide ?
– C’est peut-être un signe

– Chez nous, le Président se prénomme Marc et son frère François, comme vous…
– Avec François, votre club n’a-t-il pas déjà réussi des miracles ? Et je ne parle pas de votre maintien cette année. Que votre Président porte le prénom d’un évangéliste ne peut pas représenter un désavantage

– Que nous conseillez-vous ?
– Aimez-vous les uns, les autres, sachez que les épreuves rendent plus forts et essayez quand même d’être un peu plus précis devant le but. Vos attaquants doivent croire en eux.

– C’est un peu notre problème effectivement !
– Il ne faut jamais rien lâcher !

– Vous parlez comme notre entraîneur. Ce vendredi, nous jouons à Istres et ce sera compliqué
– Un jour, j’ai dit “Quand on ne marche pas, on s’arrête”...

– Je crois comprendre !
– Cela dit, dans votre cas, ce ne sera sans doute pas suffisant. Il vaudra mieux courir. Mon fils, je dois vous laisser, on m’attend !

– Un dernier mot ?
– Allez Racing !

Je vous dis à la semaine prochaine !

Allez Racing et salut bisame !

Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal « L’Alsace » et Grand Reporter au journal « L’Equipe ». Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg Alsace.