Les coups-francs de Bubu – Du haut de ces gradins… - Racing Club de Strasbourg Alsace
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13/08/2013

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Les coups-francs de Bubu – Du haut de ces gradins…

En rentrant de Paris, samedi, au lendemain du joli match nul réussi par nos gars sur au Red Star (0-0), j’étais bien. Dans ma tête, je me suis bien repassé dix fois l’occase de Julien Perrin à la dernière minute et j’ai fini par maudire la surface artificielle du vieux stade Bauer et ses traîtres rebonds. Je me suis dit, par respect pour la qualité technique de Julien, que sur une pelouse normale il aurait peut-être réussi le geste qui valait deux points de plus. Et puis, ce n’est pas la fin du monde. Sans refaire le match ici, j’ai vu un Racing solide, solidaire, capable de prendre le jeu à son compte, de défendre son territoire. C’est le Racing de la fin de saison dernière qui s’est battu dans le ventre cosmopolite de St-Ouen. Et si 90 minutes ne suffisent pas pour signer une assurance tous risques sur la saison, on se sent rassuré quand même.

Et, sinon, on sait quoi ? Pas grand-chose. On nous balance des candidats à la montée de partout, le Red Star, Amiens qui s’est fait tordre à Colmar (1-3), Fréjus surpris par Uzès Pont du Gard (0-1), et qui encore ? La première marche d’un championnat est souvent le meilleur endroit pour se casser la figure et lancer des pronostics qui ne tiendront pas la distance. Ce n’est pas parce que le PSG a traîné la jambe à Montpellier (1-1) que la meute résistera longtemps à la puissance économique d’un émirat géographiquement plus petit que l’Ile-de-France.

Et donc, à l’heure où Uzès s’invite à la première de la saison à la Meinau, il est urgent de garder mesure et de se méfier de ces mois d’août où le sable vient encore gratter les rouages. Mais la vérité, qui viendra plus tard, ne doit pas empêcher d’attraper ce premier rendez-vous strasbourgeois avec toute la force nécessaire et avec l’immense respect dû à un adversaire qui vient déjà de signaler son envie de mettre le désordre dans la maison.

C’est un combat parmi trente-quatre qui s’annonce et, en ce sens, il est unique, à dissocier de tous les autres, à n’exister que par lui-même. Il valide le retour du Racing dans des eaux moins troubles un jour où une attente incroyable va s’emparer des tribunes forcément bien garnies de la Meinau. Pour les joueurs, c’est à la fois un jour de joie et de considérable responsabilité. Ce n’est pas que du résultat dont je veux parler ici mais de l’engagement à offrir à tous ceux qui, au fil de deux années de pure galère, n’ont jamais lâché l’équipe. C’est une longue bataille qui a commencé au Red Star. Ce soir, tout un stade attend ses guerriers.