LES COUPS FRANCS DE BUBU – Douzième homme - Racing Club de Strasbourg Alsace
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03/09/2013

LES COUPS FRANCS DE BUBU – Douzième homme

Septembre a déjà sonné à notre porte et Vannes s’avance vers la Meinau pour le deuxième match seulement de la saison à domicile. Difficile bien sûr d’oublier combien le mois d’août s’est estompé dans la douleur et le manque de points. Nos joueurs restent sur deux défaites de rang chez deux gros ambitieux du championnat (Fréjus et Ajaccio), comme deux piqûres de rappel sur le nouveau monde dans lequel le Racing se débat désormais. Franchement, je ne sais pas où tout ça nous mène et je vous mentirais si la montée en Ligue 2 était l’objet de mes certitudes. Là-dessus, je suis indécrottable : je me réjouis chaque jour d’être là où nous sommes et je savais que nous ne survolerions pas la compagnie. Ne comptez pas sur moi pour baisser la tête. Le temps fera son œuvre. Comme dit un proverbe irlandais, « Lorsque Dieu créa le temps, il en créa suffisamment ».

Ce dont je suis sûr par contre, c’est la nécessité de faire de notre stade un bastion difficile à prendre quand chaque adversaire a déjà coché le match à Strasbourg comme si c’était l’affaire du siècle, un moment de gloire à empocher à la barbe de l’ordinaire du National. A l’instant que nous traversons, il semble capital de ne pas se louper contre Vannes. Ce n’est pas qu’une question de points. Une victoire remettrait l’équipe d’aplomb au classement et lui permettrait d’envisager la suite avec plus de sérénité.

Le public a été magnifique contre Uzès. Il a aidé à conquérir notre seul succès jusque-là, en poussant la troupe dans ses périodes de doute, en saluant son implication et sa pugnacité à arracher la mise. L’autre vendredi, c’est ce que les supporters d’Ajaccio ont fait. Ils ont transcendé une équipe que j’avais vue timide à Colmar, la semaine d’avant. C’est bien le moment ou jamais pour consolider le lien qui a si bien permis d’effacer le mot CFA de nos pires cauchemars. On reste sur deux défaites ? Et alors ? Il va falloir chauffer la Meinau à blanc samedi soir et participer, chants au cœur, à l’incertain combat qui ne fait que commencer. Je me répète, c’est un long combat qui n’a encore rien dit de son issue. Je sais que le kop sera là, douzième homme infatigable et plus précieux que jamais !

Je vous dis à la semaine prochaine !
Allez Racing et salut bisame !

Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal “L’Alsace” et Grand Reporter au journal “L’Equipe”. Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg.