Ce match de Coupe de France, lundi à Sochaux (20h45), est finalement une escale bienvenue pour le Racing dans ce long voyage que représente une saison de football. On pourrait bien sûr y voir l’inconvénient d’un match très compliqué chez un adversaire d’une division supérieure, de risques de blessures alors que l’effectif se reconstruit petit à petit et le fait qu’une rencontre très importante contre Fréjus St-Raphaël survient à peine quatre jours plus tard (vendredi 12 décembre à 20h, à la Meinau). Mais c’est ainsi : les télés, qui font et défont le calendrier à leur guise, nous envoient pour un rendez-vous probablement glacial au Stade Bonal un lundi soir. Idéal pour la fréquentation des stades et le plaisir du spectateur. Et comme Fréjus a rejeté notre demande de décaler le match de championnat à samedi, il va falloir faire avec.
Faire avec et se dire qu’après tout, la troupe à Jacky Duguépéroux n’a rien à perdre dans l’histoire, sauf à nourrir peut-être la dynamique d’un groupe qui reste, toutes compétitions confondues, sur quatre matches sans défaite, un nul et trois victoires (toutes à l’extérieur, Red Star, Seltz et Istres dans cet ordre). Le Racing a repris goût au voyage. Il est aussi face à la possibilité d’un exploit et la perspective de participer aux 32es de finale, début janvier. Autant jouer crânement sa chance et rentrer chez soi sans regrets. La cigogne peut paraître plus fragile que le caribou, livrée aux crocs des lions, mais elle saura taper du bec.
Elle pourra compter aussi sur quelques centaines de courageux qui n’hésiteront pas à prendre leur voiture pour encourager leur équipe dans l’arène franc-comtoise. Depuis le début de saison, les supporters sont toujours là. Même quand l’équipe est dans le dur. Alors, dans le Doubs !
Je vous dis à la semaine prochaine !
Allez Racing et salut bisame !
Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal « L’Alsace » et Grand Reporter au journal « L’Equipe ». Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg Alsace.
