Jonas Martin : « Ne compter que sur nous-mêmes» - Racing Club de Strasbourg Alsace
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26/04/2018

Jonas Martin : « Ne compter que sur nous-mêmes»

Jonas, Nice est le premier de quatre matches décisifs pour le maintien. Prendre des points devient urgent…

« On est dans l’urgence, c’est une évidence. Cette série de matches sans victoire dure depuis trop longtemps. Aujourd’hui, si on reste dans cette situation, avec cinq points d’avance sur le barragiste et le relégable, on le doit surtout au fait qu’ils ne gagnent pas eux non plus. Mais, on n’a pas le droit de se reposer là-dessus. Il faut faire abstraction des autres et ne compter que sur nous-mêmes. On a la chance d’avoir encore le destin dans nos pieds. Il ne faut pas gâcher ça ».

Vous vous attendiez à ça ?

« En tout cas, on était programmé pour ce combat, pour le maintien. On aurait signé en début de saison pour être dans cette position à cet instant de la compétition. Ce qui est compliqué c’est la période sans gagner qui dure. Mais c’est la responsabilité de l’équipe. Et c’est la sienne, désormais, de considérer les quatre derniers matches comme autant de finales. On est des compétiteurs et on doit le montrer ».

Sur quoi s’appuyer ?

« Il y a eu de bonnes choses ces derniers temps, contre Toulouse ou St-Etienne par exemple mais il n’y a pas eu le plus important, les points. Donc, il a quand même manqué quelque chose à chaque fois. Il faut garder les bonnes choses et surtout ne pas répéter un match comme celui d’Amiens où nous avons fait tout ce qu’il ne faut pas faire ».

Tu as déjà connu une telle situation ?

« Pas exactement mais lors de ma dernière saison à Montpellier, nous n’avions pris qu’un point lors des sept premières journées et nous avons couru toute la saison après un maintien acquis seulement à trois journées de la fin. S’il y a une chose dont je ne veux vraiment pas c’est une descente. Le Racing ce n’est pas qu’une équipe, c’est une institution à défendre. Et pour moi, ça compte beaucoup ».

Contre Nice, qui a retrouvé un excellent niveau de jeu et qui joue une place européenne, ce sera encore compliqué…

« Nice, c’est un peu comme St-Etienne, ça n’a rien à voir avec l’équipe des matches aller. Les Niçois sont sur une très bonne dynamique avec un jeu de possession de balle qui fait courir l’adversaire. Mais nous, on n’a plus beaucoup de temps. Il faut jouer ce match comme si on devait y laisser la vie et tous finir avec des crampes ».