F. Keller : "Montceau donnera le ton" - Racing Club de Strasbourg Alsace
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07/03/2013

F. Keller : "Montceau donnera le ton"

Le François Keller marqué, la semaine dernière, après la défaite subie à Nancy, a laissé la place à un François Keller plus apaisé, cette semaine suite au large succès face à Villefranche. C’est donc un coach du Racing serein qui aborde le rendez-vous de samedi à Montceau et qui attaque un mois de mars crucial. Il fait le point sur ce mois de compétition qui pourrait être décisif pour la suite de la saison strasbourgeoise.

La victoire contre Villefranche (4-0), samedi dernier, change-t-elle tout avant de se rendre à Montceau ?
– Oui, évidemment. La victoire était indispensable pour plusieurs raisons et notamment parce que nous voulions montrer que Nancy n’était qu’un accident. Cela a apporté une dose de confiance au groupe non négligeable et il va falloir s’appuyer dessus. Mais ce mois de mars s’annonce délicat, avec cinq matches dont quatre à l’extérieur. Montceau donnera le ton.

– Ton équipe est-elle à l’abri d’une rechute ?
– Jamais. Il n’existe pas de certitude dans le sport, c’est ce qui en fait son charme. J’espère que Nancy restera comme une bonne leçon et qu’on ne reproduira plus cela d’ici la fin de la saison. Mais Montceau sera forcément différent. Rien ne sera pareil. J’espère que les joueurs seront prêts dès le début du match et qu’ils seront capables, dans le contenu, de renouveler ce qui a bien marché le week-end dernier. J’espère aussi que nous aurons autant de réussite, ça aiderait…

 – Comment abordes-tu ce long tunnel de mars, sachant que tu es privé d’un certain nombre de joueurs clés ?
– Chaque année c’est la même chose : ta saison est fortement conditionnée par les mois de mars, avril et mai. Tu bosses pendant dix mois et seuls le dernier trimestre compte… Enchaîner les matches, à mon niveau, ne me gêne pas, au contraire. J’adore ça, et j’adorais ça étant joueur. Je n’appréhende pas du tout cette période, par conséquent. Je suis même très impatient de voir comment les joueurs vont réagir, avec cet enchaînement. Les absences sont gênantes, comme toute absence, mais elles ne sont pas traumatisantes non plus. On l’a vu contre Villefranche : nous avons de la réserve. Et puis, il y a une première vague avec trois matches en huit jours, puis ça se calmera un peu. On pourra alors commencer à récupérer l’un ou l’autre blessé.