26/02/2016
Après la défaite à Fréjus Saint-Raphaël (1-0), vendredi dernier, le Racing a un week-end sans match peut préparer, au mieux, les trois rendez-vous de mars, à commencer par celui contre Epinal, la semaine prochaine à la Meinau. Ladislas Douniama fait le point.
– Comment le groupe est-il ressorti du match dans le Var ?
– Il y a eu une grosse déception, liée à notre production, au résultat et à la perte de la première place. Il n’y a rien d’alarmant au classement, mais notre volonté est clairement de récupérer le siège de leader rapidement.
– Comment se déroule cette période de 15 jours sans match ? Quel est le programme quotidien ?
– On travaille beaucoup plus, on insiste sur tous les détails qui comptent. L’objectif est d’améliorer encore le collectif et d’être en jambe pour ces mois de mars-avril capitaux. On a fait abstraction de la défaite à Fréjus Saint-Raphaël pour se replonger dans le travail. La vie du groupe est saine, on continue à avancer dans le plaisir, mais on sait que nous n’avons plus le droit aux faux-pas.
– D’après ton expérience, comment pourrais-tu qualifier les mois de mars et avril qui s’approchent dans la perspective de l’objectif fixé ?
– Ce sont deux mois décisifs. De toute façon, l’objectif est de tout gagner. Durant cette trêve, on travaille justement pour se préparer au mieux à cette séquence qui doit, impérativement, nous permettre de récolter un maximum de points. A domicile, il faudra rester intouchable et à l’extérieur, il faudra ramener des points et décrocher quelques victoires. Mentalement, il est clair que cela va devenir de plus en plus exigeant. Il va falloir répondre présent à ce niveau-là aussi.
– Justement, le rôle des joueurs expérimentés dont tu fais partie, sera-t-il encore plus important auprès des joueurs plus jeunes du groupe ?
– Dans la période qui arrive, qui va de mars à mai, il va falloir beaucoup de rigueur et de sérieux. Encore plus qu’en temps normal. Oui, nous en parlons avec les plus jeunes, c’est notre devoir en tant que “grand frère”. Les plus jeunes sont réceptifs et à l’écoute et ont conscience que ça va se jouer sur le terrain, évidemment, mais aussi beaucoup en-dehors, dans ce qu’on appelle la récupération invisible. Il faudra avoir un maximum de fraîcheur physique et mentale pour aborder les échéances qui nous attendent avec détermination et concentration.
