Anthony Gonçalves : "Le match le plus compliqué" - Racing Club de Strasbourg Alsace
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27/10/2017

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Anthony Gonçalves : "Le match le plus compliqué"

Auteur de l’un des tirs au but qui ont permis au Racing d’éliminer St-Etienne en Coupe de la Ligue, Anthony Gonçalves se confie avant Angers. Franc et direct. Comme sur le terrain.

Anthony, peut-on dire que les derniers résultats en Ligue 1 ont insufflé une nouvelle dynamique dans le groupe ?

« Ma réponse est oui. Le déclic s’est sans doute produit à Dijon où on arrache un match nul (1-1) un peu miraculeux dans les dernières minutes. Mais c’était mérité car on s’est battus pour ça. Certains pensaient peut-être qu’il fallait une victoire mais, pour nous, ce point mettait un terme à une spirale négative. C’est un match qui a mis en lumière certaines valeurs de combat et nous en avions besoin ».

Ensuite, il y a eu Marseille (3-3) et ce succès à Nice (2-1), à 10 contre 11 durant une grande partie du match, comme si une certaine maturité avait gagné l’équipe…

« Je me répète peut-être mais à Nice, on a mis sur le terrain ces valeurs qui nous ont permis de monter la saison dernière. Un moment, on se dit le match il est fini, ils ne doivent pas revenir. Ce qu’on a montré, c’est dans l’ADN du Racing. D’abord jouer comme des charbonniers, se dépouiller les uns pour les autres. Après, nos qualités vont permettre de mettre le jeu en place, de créer des choses. C’est comme ça qu’on y est arrivés. Il va falloir le confirmer encore mais cette attitude fait qu’on a pris la mesure de la Ligue 1».

Si on te dit que chaque fois que tu es titulaire (à Montpellier, contre l’OM et à Nice), le Racing ne perd pas, est-ce que ça t’inspire quelque chose ? Comme le fait, aussi, que le public t’apprécie pour ton esprit combatif ?

« Ouh la. Ca c’est tout ce que je n’aime pas, parler de moi. Si les gens apprécient que je me batte, tant mieux ! Mon idée n’est pas de plaire. Je pense collectif et je ne triche pas. J’essaie de ne pas changer ».

À Strasbourg, tu découvres la L1 à 31 ans. Qu’est-ce que ça signifie pour toi ?

« C’est magnifique. La L1 n’était pas un rêve, plutôt un but. J’ai passé presque dix ans à Laval, en National et en Ligue 2. J’ai eu des offres mais j’ai toujours dit que je ne partirais que dans un club qui m’offrirait cette possibilité. C’était le cas avec le projet strasbourgeois, le discours ambitieux des dirigeants. La chance c’est que c’est allé très vite, en une saison. Quand je regarde bien, le Racing c’est quand même un sacré bouquin à écrire sur les dernières années ! Me concernant, je n’en ai pas assez. Pour se considérer comme un joueur de L1, vingt matches ça ne suffit pas ! J’aimerais en faire plus. C’est le challenge que je me suis fixé, faire plusieurs saisons à ce niveau. C’est drôle, je me sens comme un gamin de vingt ans au début de sa carrière, qui a envie de croquer la pomme ».

Parlons du match contre Angers. L’affaire s’annonce compliquée face à une équipe invaincue à l’extérieur…

« Je suis d’accord pour dire que c’est le match le plus compliqué pour nous à domicile. Angers, c’est quelque chose comme le premier de ce fameux deuxième championnat. A prendre en exemple par sa façon intelligente de se maintenir chaque année. Il faudra lutter contre Angers mais peut-être un peu contre nous-mêmes aussi. En nous disant que rien n’est fait, qu’il est interdit de se reposer sur nos dernières performances. On verra bien. Si on arrive à nos fins, on aura peut-être envoyé un message à la concurrence ».